Confession jeunolescente, la queue entre les jambes.

lundi 12 novembre 2007

Variation sur le transport et la rencontre de l'autre ou de soit dans un univers confine.

Elles sont toute inaccessible, déterminée, muette, absente. Meme si nous pensons la posseder nous ne faisons que nous raccrocher aux branches d'un arbre deja mourant.

Celle-ci fixe un point pour éviter notre regard, filant droit, oubliant les stagnants. Elles se dérobent loin de notre présence, nous laissant seul avec nous même.

Voila trois mois que je n'ai pas vu l'ombre de celle ci, trois mois de ce wagon moribond, de cette succession de trajet, si tôt fait si tôt oublié.

Puis la lumière se fait. Que faire voila des semaines qu'elle me manque et aujourd'hui elle est face a moi. Mon visage porte t-il l'empreinte des mois ? Pourra t-elle deviner ce désespoir qui la poussera a fuir. Elle est la et cette fois c'est moi qui suis absent. Le bercement maternel, mon errance dans ce voyage vers le giron de la grande dame. Est-elle vraiment dépourvue de sens, en apportera t-elle un jour ?

Coller a mon voisin dans les vacuités quotidienne, je ne sens plus rien, ni mes pieds ni mes mains, je suis une masse informe ballotée puis éructée. Des spasmes profond qui me renvoi vers de prochaines errances. Elle ne sera probablement pas celle qui se détournera, nous restons voyageurs quoiqu'il advienne, et ce giron nauséabond ne sera jamais que notre seul territoire conquis. Nous libérant, neutre et indemne, sans consequence.

Il est temps de se bruler, de se laisser éblouir, loin du confinement et de la sérénité sub-urbaine.

Le proprio.

Paris, Kremlin Bicetre, France
Auteur névralgique, parfois aphasique, tendance neurasthénique.