Confession jeunolescente, la queue entre les jambes.

mercredi 2 juin 2010

Poodle

Je te vois dormir, tu es belle. Douce. Je ne comprends vraiment pas pourquoi, quand je couche avec toi, c’est elle que je vois. Quand tes mes mains se posent sur moi ce sont les siennes. Quand je ferme les yeux quand tu m’embrasses c’est elle que je vois. Ton parfum est fort pourtant je ne sens rien. Machinalement je me tourne dans le lit quand tu approches, tel un chien narcoleptique je fais le mort quand tu veux jouer avec moi.

Le proprio.

Paris, Kremlin Bicetre, France
Auteur névralgique, parfois aphasique, tendance neurasthénique.