Confession jeunolescente, la queue entre les jambes.

mercredi 2 juin 2010

Poodle

Je te vois dormir, tu es belle. Douce. Je ne comprends vraiment pas pourquoi, quand je couche avec toi, c’est elle que je vois. Quand tes mes mains se posent sur moi ce sont les siennes. Quand je ferme les yeux quand tu m’embrasses c’est elle que je vois. Ton parfum est fort pourtant je ne sens rien. Machinalement je me tourne dans le lit quand tu approches, tel un chien narcoleptique je fais le mort quand tu veux jouer avec moi.

dimanche 14 février 2010

Valentine.

Hier j'ai rencontré Valentine, elle était belle, elle sentait le poppers. Un tatouage sur la nuque, elle dansait, elle dansait et aimait se sentir vivre. Hier Valentine m'a rencontré j'étais assis sur un tabouret, elle m'a invité à danser. Je n'étais pas fatigué, juste heureux de me retrouver à contempler la nuit. Alors j'ai dansé. Elle faisait des allers-retours et je ne m'arrêtait pas de danser. Et puis elle m'a fait la bise en me disant qu'on restait là, je ne voyais pas ou d'autres nous aurions pu prétendre aller. J'ai continué à danser, les gens se disloquaient, les cernes sortaient de leurs visages.

Je suis sorti cueilli par le froid j'ai marché jusqu'au métro Parmentier. Sur les quais j'ai retrouvé d'autres personnes, nos regards se sont croisés. Saint Lazare, en sortant prendre ma correspondance il y avait cette fille contre son amie en train de pleurer. J'ai sorti un paquet de mouchoir esquissé un rapide sourire et je suis parti.

Le proprio.

Paris, Kremlin Bicetre, France
Auteur névralgique, parfois aphasique, tendance neurasthénique.